La solution la plus intéressante pour la polarisation est obtenue avec
l'utilisation d'un pont diviseur pour imposer le potentiel de
la base du transistor. 
Pour mener une étude de ce montage en toute rigueur on
remplace le pont de base par son schéma équivalent
de Thévenin.
Cette étude peut être simplifiée si l'hypothèse
Ip (courant de pont ) grand par rapport à Ib est vérifiée,
dans ces conditions la chute de tension RT*Ib est négligeable
devant ETH .
Avec cette hypothèse simplificatrice Vb = Vcc*R2 / (R1+R2)
et Ic = (Vb-Vbe) / Re.
L'expression de Ic ne fait plus intervenir b,
le point de fonctionnement reste parfaitement stable même
si b varie.
Mais il est indispensable que l'hypothèse Ib << Ic
soit vérifiée.
Exercice N°6
Etude du montage de la fig.1
- Le transistor a un b de 80 calculer les potentiels Vb, Vc, Ve et le courant
Ic.
- Tracer la droite de charge de cet amplificateur.
- Calculer la valeur approximative de b à laquelle le transistor
se sature.
- Supposer que le transistor a un b de 125. Calculer Vb, Vc, Ve et le
courant Ic.
- Déterminer, dans ces conditions, l'amplitude maximum du signal
sinusoïdal vi pouvant être amplifiée sans déformation.

Eléments de réponse
Exercice N°7
Etude du montage de la fig.2
- En utilisant le théorème de Thévenin au niveau
de la base, déterminer les potentiels Vb, Ve, Vc et le courant Ic
(faire les calculs en utilisant β).
- En supposant à priori Ip >> Ib refaire l'étude du
point de polarisation sans se servir de β.
Conclusion.
- Déterminer l'amplitude maxi admissible de la tension sinusoïdale
v2.

Eléments de réponse